Le Portrait suite...
 
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Prendre des photos...suite
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ais il faut prendre le temps que s‘établisse un climat de confiance, ce n’est qu’après un long moment d’observation ou de dialogue que je leur montre mon appareil photo et, ensuite, après le premier cliché et je leur fais découvrir l‘image sur l'écran numérique ce qui les amuse énormément et c’est souvent la deuxième photo est la plus réussie. Bien sûr il m’arrive de mettre un téléobjectif sur mon boîtier et d’attraper ou de voler une image mais il faut que la scène soit particulièrement exceptionnelle. Les portraits qui sont présentés, ont été tous réalisés avec un accord.
Il m’est arrivé de prendre des groupes de personnes le soir au bivouac dans un village et de leur donner le lendemain matin un tirage jet d’encres car j’emporte toujours une petite imprimante dans ma voiture. Si la personne est seul, pas de problème l’image est la sienne, si c’est un groupe d’enfants, je donne la photo soit à un parent, ou mieux, au chef du village, sinon il s’en suit des bagarres et l’effet recherché sera contraire, voir catastrophique.

Les images que je présente dans ces pages sont de trois ordres.
1 - Certaines sont des personnes individuelles, le plus souvent des adultes, comme un chauffeur de taxi, un guide, ou un chef de village, il y a alors un service rendu moyennant une rémunération et avec son accord, la photo est le plus souvent acceptée sans difficulté. En remerciement et s‘il le désire, je prends l’engagement de lui transmettre un tirage et je note ses coordonnées pour le lui expédier. Je me souviens qu'une fois, dans le pays Dogon au Mali, j’avais eu une remarque d’un chef de village qui disait à mon guide qu’il était important de bien lui envoyer le cliché promis, car souvent il ne le recevait jamais. Son observation était d’autant plus pertinente qu’il était quasiment aveugle... (sa photo est dans les portraits présentés) Bien entendu en rentrant, je n'ai pas manqué à mon engagement.

2- Lorsque j’ai pris les enfants qui sont dans mon portfolio, c’était à Ouagadougou au Burkina Faso avec l’association des orphelins NAMANGBZANGA. Je suis resté une semaine avec eux pour réaliser un reportage destiné à leur futur site web. Dans ce cas tous s’attendent à me voir avec un appareil et il se prêtent volontiers au jeu de la pose et de merveilleuses prises de vue sont possibles.

3- C'est également dans cette période que j’ai assisté à un office religieux d’une demi journée complète. Avant la cérémonie le Pasteur avait prévenu l’assemblée des fidèles sur les raisons de ma présence. Là encore c’était une chance inouï de saisir des situations qu’il est bien rares de trouver dans un voyage purement touristique. Surpris, en fin de cérémonie, le Pasteur a demandé a l’assemblée présente de prier pour le voyageur que j’étais.